Bilan des activités d'Anesthésie au service de Gynécologie - Obstétrique du Centre de Santé Gaspard Kamara, Dakar (Sénégal)

Objectifs : Faire le bilan des activités d'anesthésie au Centre de Santé Gaspard Kamara et proposer des recommandations pour améliorer la qualité des soins.Patientes et méthodes :Il s'agissait d'une étude rétrospective, descriptive et analytique allant du 1er Janvier au 31 Décembre 2012 et incluant toutes les patientes ayant bénéficié d'une anesthésie et dont les dossiers étaient retrouvés et exploitables. Le personnel du service d'Anesthésie-Réanimation était composé d'un médecin anesthésiste ­ réanimateur et de 5 techniciens supérieurs d'anesthésie dont 3 vacataires à temps partiel. Les paramètres étudiés étaient le profil épidémiologique des patientes, l'indication de l'anesthésie, les données de la consultation pré anesthésique, l'anesthésie peropératoire, la prise en charge postopératoire, les complications et les facteurs influençant le choix de l'anesthésie. L'exploitation statistique des données était effectuée à l'aide du logiciel SPSS version 20.0.Résultats : Durant la période d'étude, nous avons pris en charge 5147 patientes. Parmi celles-ci, 1256 ont bénéficié d'une anesthésie, soit un taux de 24,4%. Nous avons exploité 1033 dossiers (82,2%) qui répondaient aux critères d'inclusion. Le profil épidémiologique était celui d'une femme âgée en moyenne de 28 ans, primipare (50,4%), avec une parité moyenne de 2 et ayant déjà bénéficié d'une anesthésie. Près de la moitié des patientes (46,7%) étaient classées ASA 1. La césarienne était l'indication d'anesthésie la plus fréquente (91,2%) et la majorité des interventions étaient pratiquées dans un contexte d'urgence (87%). L'anesthésie peropératoire était réalisée par les techniciens supérieurs d'anesthésie dans 95,8% des cas. La rachianesthésie était la technique la plus pratiquée (86,9%). L'analgésie postopératoire associait le plus souvent le paracétamol au tramadol (76,8%). Des complications peropératoires étaient dominées par l'hypotension artérielle (10,8%). Un seul décès (0,1%) était enregistré et il n'était pas directement lié à l'anesthésie.Conclusion : La pratique de l'anesthésie est fréquente en Gynécologie Obstétrique. La faible incidence des complications observées dans notre série ne doit pas masquer les difficultés rencontrées au quotidien dans notre pratique. Pour améliorer la qualité des soins en anesthésie, nous devons augmenter l'effectif des ressources humaines qualifiées en anesthésie-réanimation et relever le plateau technique

Avortements du premier trimestre au CHU de Dakar: interet de l'aspiration manuelle intra-uterine

L'objectif etait d'evaluer l'interet de l'aspiration manuelle intra-uterine (AMIU) sous anesthesie locale dans la prise en charge des avortements du premier trimestre. Il s'agit d'une etude retrospective concernant toutes les patientes prises en charge au CHU de Dakar par AMIU pour un avortement du premier trimestre entre le 1er janvier 2002 et le 31 decembre 2003. Pendant le periode etudiee; nous avons enregistre 2379 grossesses arretees parmi une population de 14476 entrantes. Dans 1372 cas (57;7) il s'agissait d'avortements du premier trimestre qui ont ete traites par l'AMIU ; pour 87des patientes; la duree d'hospitalisation etait inferieure a 12 heures. Le profil epidemiologique est celui d'une patiente agee en moyenne de 29 ans; paucipare (parite moyenne de 2) porteuse d'une grossesse dont l'age gestationnel moyen etait de 10 semaines d'amenorrhee. Dans 1296 cas (94;4) l'avortement etait spontane; alors que dans 76 cas (5;6) il a ete provoque clandestinement. Aucune complication liee a la procedure n'a ete enregistree et le suivi post-abortum n'a revele aucune morbidite avec un recul d'au moins 1 an. L'AMIU est une methode efficace et sure pour evacuer l'uterus dans les avortements incomplets du premier trimestre. C'est une technique simple qui a ameliore considerablement la qualite des soins apres avortement dans notre pratique

Avortements du premier trimestre au CHU de Dakar: interet de l'aspiration manuelle intra-uterine

L'objectif etait d'evaluer l'interet de l'aspiration manuelle intra-uterine (AMIU) sous anesthesie locale dans la prise en charge des avortements du premier trimestre. Il s'agit d'une etude retrospective concernant toutes les patientes prises en charge au CHU de Dakar par AMIU pour un avortement du premier trimestre entre le 1er janvier 2002 et le 31 decembre 2003. Pendant le periode etudiee; nous avons enregistre 2379 grossesses arretees parmi une population de 14476 entrantes. Dans 1372 cas (57;7) il s'agissait d'avortements du premier trimestre qui ont ete traites par l'AMIU ; pour 87des patientes; la duree d'hospitalisation etait inferieure a 12 heures. Le profil epidemiologique est celui d'une patiente agee en moyenne de 29 ans; paucipare (parite moyenne de 2) porteuse d'une grossesse dont l'age gestationnel moyen etait de 10 semaines d'amenorrhee. Dans 1296 cas (94;4) l'avortement etait spontane; alors que dans 76 cas (5;6) il a ete provoque clandestinement. Aucune complication liee a la procedure n'a ete enregistree et le suivi post-abortum n'a revele aucune morbidite avec un recul d'au moins 1 an. L'AMIU est une methode efficace et sure pour evacuer l'uterus dans les avortements incomplets du premier trimestre. C'est une technique simple qui a ameliore considerablement la qualite des soins apres avortement dans notre pratique

Sterilite conjugale au CHU de Dakar : Profil epidemiologique et limites du bilan

Cette etude retrospective repose sur une serie continue de 1824 couples steriles venus consulter a l'unite de consultation externe de la Clinique Gynecologique et Obstetrique du CHU de Dakar; pendant une periode de 7 ans; de 1983 a 1989. Cette experience de prise en charge de couples steriles montre que les responsabilites sont partagees au sein du couple et que la sterilite est un reel probleme de sante publique